Vous rencontrez des problèmes avec vos fournisseurs ?
Vos devis ne sont jamais acceptés ?
Vous n’arrivez pas à respecter vos délais ?
Vous souhaitez améliorer votre démarche qualité ?
Au quotidien, chaque entreprise rencontre des problèmes avec l’organisation, les produits ou encore le processus de production.
Or, tout dysfonctionnement engendre des coûts non-seulement financiers mais aussi en temps et en capital humain : en moyenne, les coûts associés à la “non-qualité” représentent 5 à 20% du chiffre d’affaires.
Résoudre un problème de manière plus rapide et plus efficace, c’est pourtant possible à l’aide de méthodes et d’outils.
Le fait d’utiliser une démarche structurée de résolution de problèmes et de savoir identifier, classer, hiérarchiser les problèmes les plus importants en termes de coût peuvent s’avérer très utiles. Certains outils nous permettent même d’anticiper les problèmes futurs liés à l’activité.
1/ Définir le problème
Le brainstorming est un premier outil permettant d’identifier et de définir clairement l’ensemble des problèmes. Cet outil implique et responsabilise l’ensemble des participants; le dialogue occasionné produit des réponses plus fines et plus réfléchies. En plus, les réponses qui en découlent sont plus légitimes aux yeux des participants.
Le QQOQCP (quoi, qui, où, quand, comment, pourquoi?) est utile pour mieux cerner une problèmatique. Grâce à cet outil, on évite d’oublier dans l’action un élément indispensable à la description du problème.
2/ Identifier toutes les causes possibles
Le diagramme causes-effets, ou diagramme d’Ishikawa, sert à visualiser l’ensemble des causes d’un problème identifié. On reformule d’abord le problème en termes d’effet. On répartit ensuite les causes possibles parmi cinq grandes familles (les 5M : main d’œuvre, matériel, matière, méthode, milieu) puis on recherche les causes de ces causes.
La fiche d’acquisition de données se présente sous forme de tableau. Elle ressence le nombre de fois où les différentes causes identifiées sont intervenues. Ce tableau permet de s’appuyer sur des faits chiffrés pour isoler les causes principales.
3/ Imaginer toutes les solutions possibles
Dans cette nouvelle phase de recherche d’idées, le brainstorming et le QQOQCP peuvent à nouveau se révéler très utiles pour envisager un maximum de solutions.
L’AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité) identifie les modes de défaillance potentiels et traite ces défaillances avant qu’elles ne surviennent. En d’autres termes, l’AMDEC permet d’imaginer des solutions à des problèmes qui ne se sont pas encore produits. On s’inscrit dans une démarche d’anticipation des problèmes futurs.
4/ Choisir la meilleure solution
Le vote simple s’applique pour les problèmes aux conséquences mineures qui doivent être résolus rapidement. Les participants votent pour la solution qu’ils considèrent la plus pertinente.
Mais certaines situations nécessitent plus de réflexion …
La matrice de décision facilite le choix parmi plusieurs solutions: chaque solution est évaluée et notée sur différents critères; la solution qui obtient les meilleurs résultats est retenue.
Le diagramme de Pareto met en évidence les causes les plus importantes d’un phénomène sur le nombre total d’effet. Il permet de prendre des mesures ciblées pour améliorer une situation. En résolvant 20% des causes principales, on fait disparaître 80% des problèmes.
L’AMDEC propose également un système de notation pour mesurer l’efficacité des solutions imaginées pour résoudre les problèmes futurs.
5/ Vérifier l’efficacité de la solution retenue
Le diagramme F/t mesure les fluctuations dans le temps d’un paramètre. Cet outil peut servir d’instrument de contrôle car on peut analyser l’évolution du paramètre problématique après avoir mis en place la solution.
Le diagramme de progrès permet de suivre dans le temps l’évolution des actions menées par le groupe de travail en mesurant l’effet de ces actions.
Vous pouvez également adopter un mode d’organisation efficient pour éviter les problèmes futurs…
La méthode des 5S : Cette méthode permet d’améliorer les conditions de travail et l’efficacité des membres de l’entreprise tout en gaspillant moins de temps et d’énergie, en diminuant le risque d’accidents et en augmentant la qualité finale.
Cette méthode repose sur 5 étapes :
- Seiri : trier
- Seiton : mettre en ordre
- Seiso : nettoyer
- Seiketsu : maintenir propre
- Shitsuke : former et sensibiliser
En conclusion, les outils de resolution de problème sont indispensables pour améliorer la démarche qualité en entreprise (ISO 9001: 2015, charte qualité, NF services…),pour réduire vos coûts associés à la non qualité et surtout satisfaire vos clients