Lorsque l’on se lance dans la création d’une entreprise, on doit faire face à tant d’inconnues, de démarches, de questionnements, de complications et de décisions que les difficultés pécuniaires gagnent à être évitées.
Or, c’est précisément la transition vers un nouveau mode de vie professionnel qui peut, dans un premier temps, représenter un défi sur le plan financier et une source de stress supplémentaire. Les besoins de trésorerie peuvent aussi se manifester dans une entreprise déjà montée. Dans les deux cas, il existe des solutions parfaitement adaptées. Le crédit professionnel peut prendre diverses formes que vous pourrez choisir en fonction de vos nécessités.
Financer sa création d’entreprise : une question d’arguments
Avoir besoin d’argent pour concrétiser un projet entrepreneurial dans lequel vous croyez, pour lequel vous avez effectué une étude de marché poussée et dont le potentiel est bien réel ne devrait pas être un frein. Le crédit professionnel est alors une solution très intéressante. De nombreuses PME voient en effet le jour grâce à ce type de prêt. Ceux qui parviennent à obtenir un financement ont quelque chose en commun : un business plan efficace.
Il s’agit d’un document dans lequel vous expliquerez votre future stratégie en tant qu’entrepreneur. Le business plan est avant tout une présentation par laquelle vous pourrez convaincre vos investisseurs potentiels de la faisabilité de votre projet.
Pour le réussir, gardez en tête que la personne qui devra le lire en voit défiler très régulièrement et qu’elle vous sera reconnaissant(e) de ne pas lui faire perdre don temps. Privilégiez donc la concision grâce à des phrases simples mais persuasives. Mettez bien en évidence les informations importantes et ayez recours à des statistiques concrètes, éventuellement présentées sous forme de graphiques. Pour qu’un crédit professionnel puisse vous être octroyé, il faut que vous soyez en mesure de prouver que vous avez parfaitement identifié les risques liés au développement de votre activité et que vous avez déjà des solutions en tête pour les surmonter. N’oubliez surtout pas d’y inclure un bilan prévisionnel montrant comment votre crédit professionnel apportera une réponse à des besoins réels.
À moins qu’il ne s’agisse d’une aide de l’état, il vous sera sans doute demandé un apport personnel. Il faut compter 20% du total, à savoir que plus votre apport sera élevé, plus vous pourrez bénéficier d’un taux avantageux.
Faire face à des difficultés de trésorerie
Dans le cas de difficultés passagères de votre entreprise, le crédit professionnel peut être une solution intéressante s’il est assorti de mesures à long terme que son rôle sera de rendre possibles. Selon le montant demandé, il vous faudra donc préparer un plan de restructuration ou, à tout le moins, un exposé mettant en lumière une analyse poussée des causes de vos difficultés. Vous y soulignerez les dispositifs que vous prévoyez d’implémenter en expliquant comment l’injection de fonds supplémentaires facilitera leur mise en place.
Sachez qu’il existe aussi des solutions de financement permettant de compenser les problèmes liés à des délais parfois très longs entre votre facturation et le règlement de votre client.
Réaliser un investissement professionnel
Financer son entreprise peut aussi vouloir dire la développer. Dans ce cas, votre activité fonctionne et ne demande qu’à multiplier son potentiel grâce à un investissement parfaitement considéré. En faisant valoir vos bilans antérieurs positifs et un bilan prévisionnel justifiant l’intérêt de cet investissement, vous pourrez convaincre votre banquier de vous accorder un crédit professionnel beaucoup plus facilement. Si vos antécédents ne font que prouver votre rigueur et la solidité de votre entreprise, votre conseiller saura qu’il peut vous faire confiance. N’oubliez pas qu’un prêt bien étudié et remboursé selon les échéances conclues au départ est aussi avantageux pour votre banque que pour vous-même !